Très souvent, je partage avec vous mes lectures policières

 

Main_de_dieuJ’aime les intrigues, les enquêtes, découvrir le mobile et le mode opératoire.
Plus que le nom de l’assassin, c’est le pourquoi et le comment qui m’intéressent.
Bien sûr, il faut aussi des personnages crédibles et, si possible, attachants sinon l’histoire devient vite ennuyeuse.
Voici un auteur que j’aime beaucoup et que je ne vous ai jamais présenté.
Valério Varesi est italien, né à Turin, journaliste et romancier.
Sa série avec le commissaire Soneri est une réussite. Passionnante, pleine du charme sauvage de l’Italie du nord.
La plupart des aventures de ce charmant commissaire se passent dans la plaine du Pô, le Piémont, Parme et cette fois-ci dans les Apennins.
Je savoure, je me délecte de chacune de ses intrigues.
Un cadavre est découvert dans la boue, sous un pont, en plein centre ville de Parme.
Comment est-il arrivé là? Depuis où a-t-il été emporté par le courant ?
Le commissaire remonte le fleuve.
On patauge dans la boue et en remontant le courant, on arrive très vite dans les montagnes des Apennins. Un petit village isolé, moribond, coupé du monde par la neige et les glissements de terrain. Ce décor inspire de fortes réflexions philosophiques à notre héros.
Il piétine avec jubilation dans la neige, le froid et la boue. Il arpente les sombres forêts peuplées d’étranges marcheurs, de drôles de pèlerins et de sangliers fous.
Le village reste fermé, hostile, personne ne veut parler. La colère et la haine fusent par toutes les cheminées, mais personne ne veut collaborer avec le commissaire.
Qu’importe, Soneri démêle simultanément plusieurs trafics.
Un cimetière qui s’enfonce dans la pente jusqu’à ouvrir des failles entre les tombes étrangement vides, vides de leurs ossements mais les places sont occupées par de curieuses cargaisons poussiéreuses.
Le sol bouge et glisse sous la pluie et la neige permettant aux animaux de creuser et de respirer, malencontreusement, de suspectes poudres blanches.
Les sangliers deviennent fous, les chiens qui les pourchassent aussi. Longtemps on les entend hurler dans la nuit, perdus, fous, terrorisés.
Que se passe-t-il dans ce village ?
Soneri reste attaché à ces montagnes. Il a la mélancolie de l’enfance, des parties de chasse avec son père.
Ce décor le fascine et le bouleverse.
Pourtant, ici tout est pourri, corrompu.

Philosophie, humour et digression sur la modernité et la vacuité de nos vies, il y a tout cela dans ce splendide roman.

« Moi j’appartiens à ces forets, et eux, ils considèrent que la forêt leur appartient. toute la différence est là. »

 

CHF 35.10
commander