Le nouveau roman de Paolo Cognetti est un grand cru!

 

cognetti_loupJ’ai eu l’immense plaisir et l’honneur de rencontrer Paolo Cognetti!.
Un souper littéraire et gastronomique réunissait quelques épicuriens amateurs de littérature montagnarde. Avec modestie et timidité, ce grand barbu broussailleux est venu présenter son livre et lire quelques extraits.
Sa voix tremblante, ses mots et son accent pour parler de la solitude ont fait chavirer mon coeur.Ce fût une de ces rencontres qu’on n’oublie pas et je serai bien partie avec lui couper du bois dans la forêt.
Depuis, je lis chacun de ses livres avec gourmandise et avidité.

Paolo Cognetti est d’abord un citadin: né à Milan, il a étudié les mathématiques, la littérature américaine et le cinéma.Il a séjourné à New-York ( Carnets de New-York, Stock 2020) avant de changer radicalement de mode de vie.
Installé aujourd’hui au Val d’Ayas, dans le val d’Aoste, il reçoit peu, protège sa tranquillité et écrit beaucoup.
Dans ses carnets ( Le garçon sauvage, Zoé 2016) il racontait son retour initiatique à la nature.Il quittait Milan pour fuir l’agitation citadine et trouver l’inspiration.

L’inspiration ne vint pas tout de suite mais il découvrit la nature, les vaches, les cerfs et la montagne.
« Les huit montagnes » (Stock 2017), également situé dans le Val d’Aoste, lui apporte une reconnaissance internationale, couronné par le prix Médicis étranger.
Ici, nous sommes à Fontana Fredda, trois mois de froid et neuf mois de gel

« Fausto a quarante ans, Silvia en a vingt sept. Il est écrivain, elle est artiste. Tous deux sont à la recherche d’un ailleurs, où qu’il soit. Alors que l’hiver s’installe sur Fontana Fredda, ils se rencontrent dans l’unique restaurant du village. Fausto fait office de cuisinier, Silvia, de serveuse. Ils se rapprochent doucement, sans rien se promettre.
Quand arrive le printemps, Silvia quitte Fontana Fredda pour aller toujours plus haut, vers le glacier du Félik, tandis que Fausto retourne en ville rassembler les morceaux de sa vie d’avant. Mais le désir de montagne, la fraternité des hommes et des femmes qui l’habitent et le souvenir de Silvia sont trop forts pour qu’il résiste à leur appel. «

Ce roman est magnifique, lumineux, il nous parle d’amour et d’amitié des thèmes chers à Cognetti.
Il décrit amoureusement les saisons de ses montagnes valdôtaines, les jeux de lumière sur les glaciers et les prairies en fleurs.
On est bien, au chaud, blottis au coeur de ces romans, à savourer au coin du feu avec un verre de Nebiollo.

 

 chf 31.10
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crédit photo letemps.ch