Vous avez aimé Downton Abbey ?
Vous allez adorer ce polar anglais
Il y a juste assez de « So British » pour vous plaire.
New-York en 1912, la ville est encore sous le choc du naufrage du Titanic.
Les nouveaux riches américains et les aristocrates désargentés. Des familles parvenues ou ruinées, la quête du mariage pour trouver une place dans la haute société.
Les bonnes manières poussées à l’extrême, jusqu’à la paralysie de peur de faire un faux pas.
Les luttes des classes sont édulcorées, cachées derrière d’épais rideaux.
Avec les débuts du syndicalisme naissent les premières revendications. La Mafia s’organise.
Des fiançailles somptueuses et l’attente interminable du mariage qui permettra enfin à cette toute jeune femme d’exister. Hors du mariage elle n’est rien. !
Bien sûr il faut un crime sinon ce ne serait pas un roman policier. Mais qui se soucie du meurtre de la nounou ? La femme de chambre mène l’enquête. Elle est très bien placée pour décoder les conflits, les secrets et les faux alibis. L’intrigue est bien ficelée sans mièvrerie.
Nous sommes proches de l’univers d’Edith Wharton et de celui de Downton Abbey. Il y a les doux sentiments et les tensions sociales d’un monde qui est en train d’imploser. C’est amusant de voir ces familles nanties confrontées à des revendications si triviales à leurs yeux telles que les heures supplémentaires et la protection des travailleurs.
Cette bonne société étouffante se retrouve mêlée à des meurtres sordides et elle perd son sang-froid.
L’enquête sera finalement résolue malgré les fanfreluches et les crises de nerfs des deux belles mères qui fomentent ce grand mariage. Car bien sûr tout finira par un mariage !
Une tasse de thé ? Non quelque chose de plus fort ! On est aux Etats-Unis, tout de même.