Au début de ce mois, je vous préparais quelques évènements poétiques et dansants pour célébrer le printemps. Un festival de poésie, organisé par les Cellules poétiques, et une journée flamenca, préparée par l’école de danse Alegria flamenca. Deux évènements prometteurs qui ont été victimes, comme beaucoup d’autres, des menaces du coronavirus. Me voici devant de grandes plages vides dans mon agenda, avec du temps pour lire, comme vous tous.

Quelle étrange période ! Le silence tout d’abord, la campagne ensommeillée, le chant des oiseaux, l’autoroute au loin n’est plus qu’un murmure.

Je suis bien. Les animaux de la forêt, les oiseaux, se demandent ce qui se passe. Tant de silence ! Même les odeurs sont différentes ! Moins de voitures et quelques piétons solitaires. Tout a changé ! Momentanément ?

Je savoure cette respiration et observe l’arrivée de cette saison explosive.

Voici ma moisson de lectures de ces derniers jours. Quelques gros pavés pour oublier l’heure et le temps. Quelques douceurs aussi pour résister à l’anxiété générale.

LE BOURREAU DE GAUDI – BABEL NOIR – 16,60 –

Un immense polar de 650 pages qui se passe à Barcelone. Si vous êtes amateur de cette ville vous allez adorer sinon vous découvrirez une ville secrète et fascinante. Quelques cadavres éparpillés dans la ville et disposés, bien en vue, sur des monuments de Gaudi. Intrigue savamment ficelée, personnages attachants, rebondissements inattendus et, bien sûr, un flic borderline comme il se doit. J’ai appris plein de choses sur Gaudi et ça m’a donné envie d’aller musarder dans Barcelone.

Un autre pavé à dévorer tout cru !

T. HAYES – JE SUIS PILGRIM – LIVRE DE POCHE – 15,60 –

Ça fait longtemps que je n’ai pas lu de roman d’espionnage. Là c’est du vrai ! Terriblement efficace !

Avec des super-espions, des méchants américains et de méchants terroristes. Tout le monde est à la fois bon et méchant chacun poursuit ses absolus. On passe des montagnes d’Afghanistan aux laboratoires médicaux européens, avec le virus de la variole qui menace de se disperser aux États-Unis, en passant par la Turquie. Vraiment flippant en cette période, mais très bon suspens. Vous y laisserez quelques heures de sommeil jusqu’au dénouement.

BONDOUX

 

Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

Vous connaissez peut-être le premier succès de ce duo Mourlevat et Bondoux :

ET JE DANSE AUSSI – POCKET – 12,80 –

Un écrivain célèbre reçoit des mails d’une admiratrice. Réticent au début, il accepte de lui répondre et une correspondance chaleureuse s’établit. Délicat et touchant, chacun d’eux se dévoile par mail, sans se rencontrer jusqu’au jour … Il faut lire la suite. Pas de clichés sirupeux mais de jolies surprises.

Dans leur 2e bouquin, Mourlevat et Bondoux remettent ça et leurs personnages s’écrivent à nouveau, après quelques mois de silence.

OH HAPPY DAY – FLEUVE – 30,90 –

Chacun des deux héros a continué sa vie avec plus ou moins de bonheur quand ils reprennent contact. Une belle relation se recrée, une qualité d’écriture qui fait du bien. Sans niaiserie ni guimauve, une chouette histoire d’amour pour ces deux cabossés de la vie.

Voilà ma récolte pour cette première semaine de confinement.

Prenez soin de vous !

 

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