Papeterie_TsubakiLa Délicatesse

Hatoko est écrivain public. Elle travaille dans la papeterie de sa grand-mère. Elle a grandi avec cette grand-mère sévère et intransigeante qui lui a tout appris de ce métier.
Ecrire pour les autres.
Hatoko doit répondre à toutes sortes de demandes : lettres de rupture, condoléances pour le décès d’un singe, cartes de vœux.
A chaque fois c’est un exercice de style.
Il faut trouver les mots justes, les mots qui touchent sans blesser.
Pour chaque lettre il faut non seulement travailler le style mais choisir l’encre, l’écriture et le papier le mieux adapté pour chaque circonstance.
Là, le livre devient sensuel.
Il y a une sensualité du papier, bien sûr, mais aussi celle de l’encre, du pinceau et de l’écriture choisie.
Chaque message prend du temps, mais Hatoko a le temps.
Toutes sortes de personnages défilent dans sa boutique.
Elle sert le thé à ses clients qui peu à peu deviennent des amis.
Pour chaque lettre écrite, il y a un rituel différent.
Le japon est le pays des symboles et des fêtes poétiques.
Les lettres qu’écrit Hatoko sont si bienveillantes et si bien tournées que sa boutique devient un lieu de rencontres et de réconciliations, autour d’un bol de thé.
Ce n’est jamais mièvre, juste délicat.
Quand Hatoko et sa voisine organisent dans le jardin pour la fête des cerisiers en fleurs c’est une merveille de délicatesse.

crédit photo : Journal du Japon
Broché 31.- CHF

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