Une amie m’a récemment sommée de lire ces deux textes.
Comme je suis assez conciliante avec mes amies, je me suis aussitôt exécutée.

Quel bonheur cet humour british !
Dans le crime de LordSaville, O. Wilde décrit avec détachement et cynisme l’engouement de la Bonne société anglaise du 19e pour le spiritisme.
Ici il sera principalement question de chiromancie.
Comment la « Bonne Aventure » entre dans les salons très bourgeois, derrière les rideaux de soie ivoire et parmi les canapés de Schintz.
Très vite, Lord Saville va se retrouver piégé devant ces prédictions alarmantes.
Toute l’ironie d’O. Wilde se déploie dans cette nouvelle grinçante.
Bien sûr, on n’échappe pas à quelques lourdeurs ampoulées mais ça fait partie du contexte, du décor de l’époque.
Le dénouement surprenant m’a bien fait rigoler et sauve le tout.

Dans le second texte, c’est encore plus comique. !
Le Fantôme de Canterville hante ce château depuis plusieurs décennies.
Finalement, le château sera vendu à l’ambassadeur des Etats-Unis et à sa famille.
Une comédie « fantastique » pleine de fraicheur, où l’esprit matérialiste des américains donnera du fil à retordre au pauvre fantôme.
Inversion des rôles !
Les farces des enfants de l’ambassadeur démoralisent le vieux fantôme qui cherche à s’échapper de ce maudit château.
La fin est vraiment amusante et tout va rentrer dans l’ordre avec surprise et originalité
J’ai beaucoup ri en lisant ces deux textes.

Format poche 7.- CHF

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