Roman d’apprentissage.
La Montagne, l’enfance, la relation avec le père à travers la découverte de la montagne dans le val d’Aoste. Les longues marches avec le père, l’effort, l’endurance, la beauté de la nature.
J’ai adoré ce roman !
Déjà son précédent livre m’avait enthousiasmée. Le Garçon sauvage – Zoé 2016.
Deux garçons de 11 ans se découvrent à la montagne dans le Val d’Aoste.
Ils sont très différents l’un vient de la ville l’autre habite toute l’année dans le village de Grana.
Ensemble ils parcourent les forêts les alpages les glaciers puisant dans cette nature sauvage la force de leur amitié.
Et puis il y a le personnage du père de Pietro, le garçon de la ville.
Figure archaïque du père autoritaire qui rejoint sa femme et son fils chaque été dans ce village. Le père est fasciné par les sommets à gravir. Ils sont des défis personnels,des revanches sur sa vie .
J’ai adoré ce roman !
Il m’a rappelé mon enfance tout près de la Grande Dixence. La rivière, les vaches, la forêt, les rochers.
J’ai retrouvé la grande liberté, les jeux réinventés chaque matin, l’immensité, les prés , les fleurs les grands rochers qu’il fallait absolument escalader tous les jours
.
Et puis la figure du père. Mon père pas aussi fou de la montagne que celui du roman, quoique. Je retrouve dans ce personnage, les récits de mes frères qui partaient en excursion avec lui, la dureté de la marche, la joie dans l’effort.
Heureusement, avec moi, la petite dernière, mon père s’était radouci avec les années.
J’ai dévoré ce livre ! Je l’avais emmené avec moi en visite chez mon frère à la montagne. Je suis même allée faire la sieste pour le finir.